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Pour faire connaître le rebetiko , une musique grecque passionnée et passionnante , trop peu connue en France et qu'il ne faut surtout pas confondre avec le Sirtaki créé par Theodorakis pour le film "Zorba le grec"

24 février 2021

 



 

Κάποτε ήμουνα κι εγώ - Μάρκος Βαμβακάρης


Κάποτε ήμουνα κι εγώ             
παιδάκι από τα φίνα
και η καρδιά μου επόνεσε
γιά μια γλυκιά τσαχπίνα.

Όταν την έπερνα μαζί
ο κόσμος με κοιτούσε
μ’ αυτή μου την αμόλησε
και μ’ άλλονε γυρνούσε.

Κι από το ντέρτι το πολύ
θολώνει το μυαλό μου
και η ψυχή μου η δύστυχη
σπαράζει απ’ τον καημό μου.

Και από τότε πια κι εγώ
καμιά πια δε γουστάρω,
την τσίκα μου πάντα τραβώ,
τον αργιλέ φουμάρω.


Jadis j'étais moi aussi un tout jeune homme des plus distingué
Et mon coeur languissait pour une charmante coquine

Quand je la prenais avec moi tout le monde me regardait
Et elle me laissait en rade. et avec un autre s'amusait

Aussi trop plein de douleur mon esprit se brouille
Et mon âme ,la malheureuseest, affligée par le chagrin

Dès lors après ça moi aussi plus aucune ne me plaît
 Toujours je tire mon bout de hash, je fume le narguilé


Dans ce hassapiko autobiographique Markos Vamvakaris fait allusion à sa première femme pour laquelle il concevait un amour maladif  alors qu'elle lui en  faisait  voir de toutes les couleurs à tel point que son frère Francesco  voulait la tuer pour mettre fin à la souffrance de Marcos..Malgrè un second mariage plus heureux  Vamvakaris n'arriva jamais à l'oublier cette femme détestable  ce qui nous valut d'ailleurs plusieurs rebetika magnfiques.


Ici ce rebetiko d'apparente simplicité mélancolique est écrit dans le mode niavent qui est pour Vamvakaris le mode de l'amour comme il nous le révèle dans ses mémoires 
mais entre chaque strophe Marcos joue une longue marche mineure descendante( en diatonique mineur) qui illustre sa souffrance  intérieure 
Ecoutez en arrière plan le komboloï frappé en cadence sur le verre à la manière des premiers  rébètes dans les tavernes et tekke (fumeries de hash)